Le Cinéma LE KIMBO est aujourd’hui dans un état de désolation qui ne dit pas son nom. A regarder les images de cette salle mythique, on croirait que des frappes militaires seules sont capables d’une telle destruction. Hélas, ce sont seulement le manque d’entretien et quelques actes de vandalisme qui ont eu raison de ce lieu autrefois très fréquenté.
Pour expliquer une telle détérioration, il faut d’abord remonter à la fin des années 80 et au début des années 90, nous dit Abdoulaye Top Soumah, citoyen de la localité depuis plus de 50 ans.
«L’explosion du marché des magnétoscopes sonnait le glas du 7ème art. On avait enfin l’occasion de regarder les films préférés dans son salon en revenant à volonté sur les parties non comprises. Sans compter qu’on pouvait revoir ses films préférés autant de fois qu’on le souhaitait. Cela a commencé à faire baisser la fréquentation dans les salles. L’apparition du CD, puis du DVD viendra porter le coup au cinéma dans la plupart des pays africains», nous explique-t-il.
Et de renchérir : « Pourtant, que de beaux souvenirs l’on garde du cinéma ! Nous y avions nos héros favoris. Nous avions une préférence pour les westerns et les karatékas. Films hindous et péplums n’étaient pas en reste. Django, Bruce Lee, Sabata, Jerry Coton, Mangala, James Bond, et la liste est loin d’être exhaustive. On n’oubliera pas ceux qui allaient au cinéma en amoureux ou pour frimer surtout pendant les vacances et les petits congés».
Pour l’état déplorable de la salle, il devient plus qu’urgent d’agir. Non pas restaurer une salle que plus personne ne va fréquenter. Mais d’abord penser à la reconvertir en une salle de spectacles ou de conférences.
Pour cela, toutes les bonnes volontés et les autorités peuvent agir pour sauver ce lieu qui a bercé toute une génération.
Abdoulay GV, Fria pour Mosaiqueguinée.com
Pour expliquer une telle détérioration, il faut d’abord remonter à la fin des années 80 et au début des années 90, nous dit Abdoulaye Top Soumah, citoyen de la localité depuis plus de 50 ans.
«L’explosion du marché des magnétoscopes sonnait le glas du 7ème art. On avait enfin l’occasion de regarder les films préférés dans son salon en revenant à volonté sur les parties non comprises. Sans compter qu’on pouvait revoir ses films préférés autant de fois qu’on le souhaitait. Cela a commencé à faire baisser la fréquentation dans les salles. L’apparition du CD, puis du DVD viendra porter le coup au cinéma dans la plupart des pays africains», nous explique-t-il.
Et de renchérir : « Pourtant, que de beaux souvenirs l’on garde du cinéma ! Nous y avions nos héros favoris. Nous avions une préférence pour les westerns et les karatékas. Films hindous et péplums n’étaient pas en reste. Django, Bruce Lee, Sabata, Jerry Coton, Mangala, James Bond, et la liste est loin d’être exhaustive. On n’oubliera pas ceux qui allaient au cinéma en amoureux ou pour frimer surtout pendant les vacances et les petits congés».
Pour l’état déplorable de la salle, il devient plus qu’urgent d’agir. Non pas restaurer une salle que plus personne ne va fréquenter. Mais d’abord penser à la reconvertir en une salle de spectacles ou de conférences.
Pour cela, toutes les bonnes volontés et les autorités peuvent agir pour sauver ce lieu qui a bercé toute une génération.
Abdoulay GV, Fria pour Mosaiqueguinée.com