Il est inconcevable, voir inacceptable qu’on dirige ou qu’on prétende diriger cette grande institution durement construite au prix même de vies humaines parfois, sans se soucier de ses principes fondateurs ou de son esprit de création.
C’est regrettable que le combat au CNOSCG soit perçu, à tort ou à raison, comme une question de personne. C’est même un péché originel que cela soit admis comme contre ou pour une entité politique ou sociale du pays.
Le CNOSCG c’est une Force innovante, en Afrique ou même dans le monde, dont le mérite revient en premier lieu aux pères fondateurs sans oublier les sacrifices consentis par les uns et les autres. Cette dynamique se repose sur deux (2) piliers ou dimensions, à savoir
- Dimension verticale : composé d’un Bureau National, de 8 bureaux Régionaux, de 38 bureaux Communaux/préfectoraux, plus de 330 bureaux de zones/sous préfectoraux ;
- Dimension horizontale : composé d’au moins d’une centaine de Réseaux et Coalitions/Plateformes Thématiques, de milliers d’Associations/ONG et Organisations Communautaires de Base ;
Je ne comprends pas qu’on peut agir au nom de cette institution ou contre elle, sans prendre en compte ces aspects susmentionnés.
Au regard de la situation qui prévaut, surtout les communications inopportunes et intempestives de ces derniers temps parfois sorties de nulle part, il n’y a rien de plus écœurant et révoltant, que de voir ce patrimoine national régulateur, glisser sur une piste populiste et irrespectueuse des valeurs et principes qu’elle est censée défendre.
Je ne vois pas pourquoi en lieu et place des textes qui régissent le fonctionnement de l’institution, on peut attribuer n’importe quel statut et n’importe comment à n’importe qui, sans aucune norme de gouvernance en la matière, comme si on était aussi dans le paysage politicien guinéen.
C’est pourquoi, je certifie que le CNOSCG dans l’esprit qui a caractérisé sa création, ainsi que les exigences de ses textes réglementaires, n’est en aucun cas et d’aucune manière assujetti ou complice d’un parti politique. A cet effet, en tant que force de veille, d’alerte et de proposition, il n’est et ne saurait être contre un parti politique. Il s’en fou d’ailleurs si des partis politiques s’entendent ou pas, surtout quand on sait que, cela est généralement contre l’intérêt du citoyen.
Je rappelle que le CNOSCG a un chargé de communication, parmi ses membres élus au dernier congrès, qui pour une équipe normale coordonne les activités de communication. Alors qu’il y est esprit d’équipe ou pas au sein du Bureau dit National de l’institution, que le sens du devoir et le respect de nos textes prévalent dans nos actions et propos.
Je rappelle aux guinéens toutes catégories confondues, que le CNOSCG a été bâti sur la base de la volonté et l’engagement commun de voir notre pays mieux géré au service de toutes/tous dans un Etat de droit ; donc notre pays et sa jeune démocratie ne tireront aucun profit de la déconfiture ou l’instrumentalisation du CNOSCG.
Je rappelle aux partenaires, qu’abandonner le CNOSCG avec tous les investissements consentis depuis plus de 16 ans, sans rien faire, ramène à un perpétuel recommencement ou manque d’intérêts pour la capitalisation des acquis issus des efforts et sacrifices des donateurs.
A cet effet, en tant que membre actif du CNOSCG je m’en veux de n’avoir pas pu me faire me comprendre (mes collaborateurs du CROSC et moi) par les membres du bureau national durant notre mandat, ou faire mieux pour ne pas être là où on en est. Et, par la même occasion, en tant que guinéen ou partenaire de la Guinée on doit se demander ce qu’on doit faire pour renforcer ce qui se fait ou faire qui doit être fait à fin de relever le défi.
Le CNOSCG au Citoyen guinéen et à l’Etat de droit. Oui il vit mieux à la base et à travers ses structures membres ! Abdoul Sacko, Activiste membre du CNOSCG;