La tenue de ce procès a été confirmée le 9 janvier 2018 par le juge d’instruction du TPI de Labé, président du pool de juges chargés de l’affaire.
« Presque toutes les dispositions sont prises pour que ce jugement se déroule dans de meilleures conditions et que le droit soit dit », rassure Ibrahim Diallo.
Parmi ces dispositions, le juge Diallo cite l’information de toutes les parties.
Dans cette affaire, il y’a jusqu’à 80 victimes, une multitude d’inculpés et de témoins. Si toutes ces parties sont informées de la tenue du procès, cela veut dire qu’elles doivent rallier Labé sous peu puisqu’on a dit que l’ouverture du procès c’est le 15, explique le juge.
Parlant de la logistique, le juge déclare : « La salle est là, elle est sonorisée pour permettre à ceux qui seront là de comprendre ce qui se passe au niveau de l’audience ».
Ce procès sera tenu par le tribunal militaire. Le procureur militaire, le président du tribunal qui est aussi président du tribunal miliaire sont prêts, eux-aussi, selon notre interlocuteur.
Quant à l’aspect financier du procès rien ne semble bloqué. Ce côté est cogéré par les ministères de la Justice et de la Défense. « Si vous voyez que ce procès a été prévu et la date n’a pas été repoussée, c’est certainement parce que les moyens qui ont été réclamés ont été mis à disposition », confie le président du pool de juges chargés du dossier .
A suivre…
Alhadji Kensema