Le procès contre Commandant AOB, Fatou Badiar et Jean Guilavogui, tous reprochés des faits d’association de malfaiteurs, tentative d’assassinat, destruction d’édifices privés et mobiliers, détention et consommation de chanvre indien , attentat à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes de guerre a repris ce mardi 16 janvier au Tribunal de Première Instance (TPI) de Dixinn.
D‘entrée de jeu, les avocats de la partie civile ont adressé une demande de sursis à statuer auprès du Tribunal piloté par le Juge Mangadouba Sow.
Une demande à laquelle la défense s’était opposée et demandant aussi au juge de ne pas l’accepter.
« En principe, dès l’arrêt de la cour suprême, nos clients devaient être libérés », a déclaré Me Salifou Béavogui et d’ajouter plus loin que conformément aux règles de droit, la police et la justice doivent reprendre leur travail.
En outre, le procureur dudit Tribunal, Sidy Souleymane N’Diaye, a rétorqué que tous les chefs d’accusations formulés contre les prévenus sont établis.
Après s’être retiré pour délibérer, le Tribunal accepte la demande de la partie civile et rejette celle de mise en liberté émise par la défense.
« Nous prenons acte de la décision du Tribunal Criminel dans cette affaire en rejetant notre énième demande de remise en liberté ainsi que le rejet de la demande de sursis à statuer qui a été formulée par la partie civile et nous pensons que c’est une décision qui n’est pas conforme à la loi », a déclaré Me Salifou Béavogui au sortie de la salle d’audience.
Malgré le rejet de cette demande de mise en liberté des prévenus, leurs avocats ne comptent pas s’arrêter là, c’est du moins ce qu’a laissé entendre Me Salif Béavogui.
«Nous ne baisserons pas la garde, nous allons continuer et nous pensons que nous allons obtenir la liberté de nos clients », conclut l’avocat.
Ils promettent d’aviser de la prochaine décision qu’ils prendront au terme de leur concertation.
Affaire à suivre……..
Alhassane Djigué