Prévue à 10 heures locales, l’Assemblée Générale ordinaire du 30ème sommet de l’UA dont le thème principal porte sur la lutte contre la corruption, n’a pu débuter que quelques heures plus tard, c’est-à-dire à 14h à cause, a-t-on justifié, de la réunion à huit clos qui a duré plus que prévu.
Le président sortant de l’organisation panafricaine, le guinéen Alpha Condé, qui assure également à cause de cette place qu’il occupe, la modération des débats, est entouré du Secrétaire Général des Nations Unies et du président de la commission de l’union. C
C’est d’ailleurs ce dernier, sur autorisation du président en exercice sortant, qui a ouvert le sommet avec un discours fleuve mais très riche de recommandations et de bilan.
Au-delà de la trentaine de chefs d’Etats et de gouvernements, est aussi présent un invité spécial, le Président de l’autorité palestinienne.
Le Président de la commission a touché à tous les sujets. Il a d’abord, dans des expressions très élogieuses, rendu un vibrant hommage au président sortant, qu’il a salué pour son panafricanisme et l’engagement avec lequel il a mené son mandat. Il sollicité son appui à travers, dit-il, son expérience qu’il a aussi en vente.
Fakir a demandé aux Etats d’accélérer la réforme de l’institution. Après avoir dénoncé toutes les formes de traitements inhumains dont souffre la jeunesse africaine sur le chemin de l’exil, il a sollicité un passeport africain pour que ces jeunes, a-t-il, demandé, se sentent libres partout, sur les terres de leurs ancêtres.
« Je demande aux Etats de respecter les textes qu’ils ont librement adoptés dans leurs pays… », a plaidé, le tchadien Fakir, sans se soucier du visage des présidents en face dont la plupart ont excellé dans le tripatouillage de la constitution.
Pour terminer, le président de la commission a souhaité qu’une sanction soit prise contre ceux qui feront obstacle à la paix.
De la salle Nelson Mandela de l’UA à Addis-Abeba
ML Cissé
Envoyé Spécial