Suite à la protestation des jeunes de l’Union des Forces Républicaines (UFR) contre les résultats des élections du 04 février, lors de l’assemblée générale hebdomadaire du parti de ce samedi, 17 février 2018, l’honorable Saikou Yaya Barry estime que les jeunes du parti ont bien raison. C’est du moins ce qu’il nous a laissés entendre.
Contacté au téléphone par la rédaction de mosaiqueguinee.com, ce dimanche, 18 février 2018, le secrétaire national des jeunes du parti n’est pas passé par mille chemins pour comprendre la colère exprimée par les jeunes de leur parti.
«Les jeunes du parti ont parfaitement raison, la manière dont les élections se sont passées à Matam a été vraiment quelque chose de spécial. Le jour des élections, vers 00h et 1h du matin, il y a eu beaucoup de problèmes entre les jeunes et l’Unité Speciale de Securisation des Elections (USSEL), beaucoup de nos superviseurs pour ces élections ont été chassés de la commune où devait se tenir la centralisation et plus de quatre-vingt Procès-Verbaux (PV) de bureau de vote ont été mis de côté par le juge même. Cela démontre carrément la volonté de donner des électeurs au pouvoir en place à l’encontre de ce qui est sorti des urnes. Et les jeunes sont frustrés par rapport à cela, ils ont demandé à ce qu’on arrête l’assemblée générale pour protester dans la rue contre cet état de fait », précise l’honorable Barry.
Avec cette situation qui entame l’union dont a besoin le parti, notre interlocuteur indique qu’à partir de ce lundi, 19 février 2018, des entretiens seront organisés en vue d’examiner les problèmes nés de ces élections.
« Nous avons une série de rencontres à faire avec les jeunes, les femmes et les structures pour avoir les compléments d’informations afin de prendre une décision. Et j’avoue que nous ne sommes pas prêts à nous laisser faire sur cet état de fait parce que ce n’est pas normal », prévient-il.
Quoiqu’il arrive, les dés sont désormais jetés, le président du parti, Sidya Touré annonce la restructuration du parti après sa débâcle à ces élections communales.
Affaire à suivre.
Alhassane Fofana