Si les choses dérapent comme cela se dessine, pas un seul coin du pays échapperait à leur sale besogne à date, ce serait entièrement de leurs responsabilités, ces magistrats véreux qui ont décidé de vendre leur âme aux diables, en se prostituant.
Alors que la Nation leur a porté confiance pour veiller et faire observer l’intégrité du vote des citoyens, ils se livrent à des attitudes et à de basses manœuvres qui déshonorent la justice et jettent le discrédit sur un processus électoral qui a été, en partie, réussi par la CENI.
Celle-ci voit ainsi tout le travail laborieux qui a été sien, sapé, mis à l’eau.
Comme à leur habitude, puisqu’ils ont fini de souiller la justice guinéenne, ils découvrent à présent en ces communales que le pays peinait à organiser depuis 13 ans, une formidable occasion de s’en mettre plein les poches.
A Conakry, pour faire gagner les 5 communes à un camp, on apprend qu’ils auraient demandé 500 millions de francs guinéens.
A Boffa, le juge président de la CACV, aurait fait dans de petites combines pour faire inverser la réalité des chiffres issus des urnes. Il serait même porté disparu alors que la centralisation n’est pas encore finie, alors que le candidat indépendant M. Saidouba Kissing Camara, serait crédité de 12 sièges sur les 23 que compte la commune urbaine.
En deux mots comme en mille, à l’allure des choses, ces magistrats qui ont troqué leur conscience professionnelle et leur impératif catégoriel contre de l’argent, risquent, de par leurs agissements, de mettre le feu au pays.
Les contestations qui agitent déjà le pays ici et là, n’iront que se décuplant. Il faut craindre qu’elles ne prennent des proportions plus graves.
Deux victimes humaines et d’importants dégâts matériels, ont déjà été enregistrés.
Arrêtez vos pantalonnades messieurs, avant qu’il ne soit trop tard !
Dantouma