A un peu plus de 24 heures du scrutin, la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni), fait les derniers réglages. Tout le matériel électoral a été acheminé. Quant au taux de distribution des cartes d’électeurs, il tourne autour de 81%. C’est du moins ce que M. Etienne Soropogui, Directeur des opérations de la CENI, a confié à un reporter de Mosaiqueguinee.com.
Il ajoute cependant que pour des raisons de sécurité, les procès-verbaux et les bulletins de vote sont dans les mains des présidents des CEPI et CESPI. Leur transmission aux bureaux de vote ne se fera qu’à la veille du jour du scrutin.
«Tout est parti. Les bulletins sont des documents sensibles, on ne les envoie dans les circonscriptions qu’à la veille du scrutin. Les démembrements ont le matériel au niveau des CEPI et CESPI. Il appartient aux présidents de ces démembrements au soir du 03 février, de les remettre aux membres des bureaux de vote. Les procès verbaux seront eux envoyés carrément à la fin du processus pour éviter des manipulations», explique-t-il.
Se prononçant par rapport aux allégations selon lesquelles de bulletins pré-cochés ont été découvert avec le sous-préfet de Kollaboui dans la préfecture de Boké, le directeur des opérations déclare : «Ce n’est pas interdit de pré-cocher des spécimens, ils ne sont pas destinés à être utilisés le jour du scrutin. Nous avons demandé au président de la CEPI de Boké de se rendre à Kollaboui, avec celui de la CESPI et de vérifier s’il s’agit de spécimens ou de bulletins réels. Si c’est le bulletin réel, il y a un problème», affirme Etienne Soropogui.
Le processus électoral c’est une chaîne de responsabilité partagée. Chacun doit pouvoir jouer son rôle, de nature à ce que le principe démocratique soit respecté au sortir du scrutin, souligne le directeur des opérations de la CENI.
Abdourahmane Diallo