Une délégation des impôts guinéens, composée du Directeur national, Aboubacar Makhissa Camara, du Chef de service des grandes entreprises, Sandali Keita et de la Cheffe de service de l’Inspection, Ramatoulaye Bah, a entamé ce lundi, 19 février à Rabat, une mission d’études et d’échanges avec leurs homologues du Maroc.
Arrivée le week-end dernier à Casablanca, la délégation, sans répit, a pris le chemin de la capitale marocaine. Là-bas, elle a été logée au quartier administratif et résidentiel d’Agdal de Rabat.
C’est aussi là, à quelques mètres de leur hôtel, dans le vaste domaine qui abrite la DGI (Direction Générale des Impôts) du Maroc où ils devraient échanger avec des interlocuteurs qui se succéderont et qui sont aussi des cadres de ce service, ce, pendant trois jours.
La première journée de ce lundi 19 février, a été riche d’échanges et de de débats fructueux portant sur la structure de l’administration fiscale marocaine et le fonctionnement de celle-ci.
Aussi, il a été beaucoup question de recettes et de contribuables.
C’est sous un froid méditerranéen que les échanges ont commencé tôt dans la matinée avec le Directeur de la facilitation du système d’information sur la structure de la DNI marocaine, ses enjeux et sa vision stratégique.
Après avoir parlé des structures et du fonctionnement très décentralisé de l’administration fiscale marocaine, son Directeur M. Aboubakr Himeur, dans son exposé, a fait savoir que les enjeux de cette structure, c’est notamment consolider l’acquis, renforcer l’équité fiscale et améliorer la qualité des services rendus aux contribuables.
Selon lui, cela vise à élargir l’assiette fiscale en renforçant le contrôle, en maîtrisant le contentieux et en devenant une administration numérique.
Aboubakr annoncera que cette digitalisation sera effective à partir de juillet 2018.
Pour terminer, il a exhorté les impôts guinéens qui, d’après lui, nourrissent de grandes ambitions, de passer de la DNI à la DGI.
Au tour de la cheffe de service de l’assistance aux contribuables de reprendre le flambeau à la deuxième heure pour son round d’exposé.
Charfedine mettra un accent particulier sur le renforcement du climat de confiance, la qualité de l’accueil, le civisme fiscal et surtout, a-t-elle, insisté sur la numérisation.
Enfin, la cheffe service communication est venue parler de ses acquis qui tournent autour de la formation des journalistes en fiscalité, la création d’un site web régulièrement alimenté d’articles de presse et d’autres productions visant à sensibiliser le contribuable.
Le Directeur national des impôts de la Guinée, pour sa part, dans ses explications au détail près, est revenu sur l’existant en Guinée tout en rappelant les réformes qu’il a engagées pour le souci, dit-il, de qualifier le travail pour un meilleur résultat.
L’exposé fait par Makhissa a révélé que son administration fiscale se porte mieux dans les domaines de la communication (la création d’un magazine, une meilleure relation avec les médias, justifiée par la formation des journalistes en fiscalité) , l’identification et l’incitation des personnes physiques pour leur migration vers le formel. La création du centre de gestion agréé, a été à cet effet, rappelée par Makhissa.
Les travaux, au compte de la deuxième journée, reprendront ce mardi aux mêmes endroits
Nous y reviendrons !
De Rabat
ML Cissé