Après les violences post-électorales enregistrées dans la capitale et dans certaines villes de l’intérieur du pays, le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté a entamé ce samedi, 10 février 2018 une tournée de sensibilisation dans les différentes assemblées des principales formations politiques.
Objectif, inviter les acteurs politiques et citoyens à œuvrer pour la promotion de la paix et de la quiétude sociale.
D’entrée de jeu, le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté a tenu à informer les uns et les autres des dispositions prises par son ministère pour lutter contre les propos haineux qui incitent à la violence et aux troubles à l’ordre public.
« J’ai écrit à la cour pénale internationale, aux institutions internationales pour leur dire qu’à partir de ce samedi, tout leader politique qu’il soit de la mouvance ou de l’opposition qui tiendrait des propos incendiaires sera arrêté et conduit devant les juridictions internationales pour répondre de ses actes », a averti le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, Kalifa Gassama Diaby.
Pour y arriver, le ministre Gassama a déjà mis en place une cellule de contrôle des propos haineux. Sa mise en place est une manière de pousser les uns et les autres à recourir aux voies légales et à éviter au pays de sombrer dans le chaos.
« Nous n’accepterons plus que des personnes mal intentionnées tiennent des propos qui poussent les citoyens qui ont longtemps vécu ensemble à s’affronter. Tous les leaders et acteurs qui tiennent des propos savent que quand il y a pagaille, ils peuvent prendre leurs avions pour sauver leurs vies. Ce n’est plus acceptable et ça, je ne le fais pas ni pour Cellou Dallein ni pour le RPG-Arc-en-ciel, mais plutôt pour la nation qui est plus grande que le Président de la République, plus grande qu’Alpha Condé » a-t-il soutenu.
Cette cellule de contrôle des propos haineux sera opérationnelle dès le lundi, 12 février 2018.
Bouka Barry