Depuis le début de cette affaire, il était considéré comme l’un des principaux cerveaux de la société de vente en ligne QNET qualifiée aujourd’hui de société d’escroquerie.
Quelques heures seulement après la libération de ses collègues par le tribunal de première instance de Dixinn, Souleymane Doumbouya qui avait d’ailleurs été entendu par le service dirigé par le Colonel Moussa Tiégboro Camara est revenu sur le caractère l égal d’après lui, de QNET .
Selon le Directeur national des services de l’information qui a joint la rédaction de Mosaiqueguinee.com, la nuit du mercredi, 07 mars 2018, la société QNET qui existe depuis 20 ans dans le monde, n’est pas dans l’illégalité en République de Guinée contrairement à ce qui se dit.
« QNET est absolument légale en Guinée. Le type de commerce que QNET fait en matière de législation, c’est la loi sur les transactions électroniques et la cybercriminalité. Cela a été adopté, il n’y a pas longtemps. QNET est née avec l’évolution de la technologie. En termes d’interdiction en Guinée, tout ce que QNET n’est pas autorisé à faire, c’est l’assistance juridique au niveau des cours et tribunaux et les autres domaines qui lui sont prohibitifs. Tout le reste est admis. Ce que l’Etat recommande à une société de vente en ligne, c’est là traçabilité. Et QNET répond à toutes ces catégories. Nous ne sommes pas une ONG pour demander un agrément au ministère de l’administration du territoire. Ce n’est même pas le ministère du commerce qui délivre des documents. C’est l’APIP qui délivre l’agrément. QNET est associée à mon entreprise qui s’appelle Africa business and consulting », a expliqué Souleymane Doumbouya.
A la suite d’une opération menée à cet effet par des agents du secrétariat général à la présidence chargé des services spéciaux, du grand banditisme et des crimes organisés, six (6) personnes avaient été mises aux arrêts. Mais celles-ci ont été libérées contre toute attente, ce, peu de temps après leur mise à disposition de la justice.
Souleymane Doumbouya a confirmé que toutes les personnes arrêtées ont été libérées provisoirement en attendant leur procès.
A suivre !
Mamadou Sagnane