La concession d’un pan important du port autonome de Conakry à une société turque, ce n’est point une illusion d’optique, encore moins un projet. Ce serait déjà une réalité, apprend-t-on, d’une source proche du dossier.
Alors que les protestations des travailleurs du port et d’autres intervenants dans le secteur portuaire, contre cette concession, risquent de s’intensifier les jours à venir, on apprend que le document de convention entre l’Etat guinéen et une société turque, a déjà été signé.
Selon nos informations, c’est le ministre Oyé Guilavogui, ministre d’Etat des transports, en personne, qui a fait le déplacement d’Istambul, pour aller signer le document de convention.
D’après nos sources dignes de foi, c’est au bout d’une pression exercée sur lui par le Président Alpha Condé, que le ministre Oyé, a dû récemment embarquer dans un vol, une nuit, direction Istambul, pour aller signer cette convention qui serait, apprend-t-on, désavantageuse pour la Guinée.
Sur ce projet qui aurait été négocié en toute discrétion par le Chef de l’Etat seul, aidé par un conseiller nommé Dème, le ministre d’Etat Ibrahima Kassory Fofana, aurait également fait part de sa désapprobation au Président Alpha Condé, en vain !
Le ministre d’Etat Don Kass, aurait insisté, en vain, auprès du Chef de l’Etat sur le fait que le pan du port qui va être ainsi concédé aux turcs pour 30 ans, était prévu pour être destiné aux partenaires chinois, faisant partie des projets intégrants de l’accord-cadre avec la Chine.
L’accord sur les 20 milliards de dollars, était aussi à ce prix-là. Mais Alpha Condé, lui, a déjà oublié cela.
Mais il devra faire avec l’opposition farouche des travailleurs du port, à cette convention.
Sous la houlette de leur bouillant secrétaire syndical, Cheick Chérif Touré, qui n’hésite pas à parler de ‘’vente du port’’ par Alpha Condé, ces travailleurs, semblent bien décidés à faire barrage à la mise en œuvre de cette convention.
Dossier à suivre !
Demba