Après l’organisation du tirage au sort du tiers des membres de la cour constitutionnelle au début de cette semaine à Conakry, des membres de ladite cour ont destitué Kèlèfa Sall, le président de l’Institution.
Ce mercredi, 07 mars, le président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (INIDH), Dr Mamadi Kaba, a regretté cette attitude et a appelé au respect des textes de lois de la République.
« Nous n’allons pas laisser ce genre d’institution s’écrouler, il faut que tout le monde se mobilise pour qu’elle reste forte parce que, avec ce que je suis en train de voir, si elle nous amène aux élections législatives avec une situation comme ça, soyez sûrs qu’on n’échappera pas au pire comme on y a toujours échappé», réagit Dr Mamadi Kaba.
Pour éviter d’en arriver là, le président de l’INIDH plaide pour une action synergique dans l’intérêt du pays. Parce que, rappelle-t-il en 2015, les principaux partis de l’opposition avaient refusé de d’exercer leurs recours auprès de la cour, car estimant ne pas être crédible.
Dr Mamadi Kaba a vivement souhaité que les membres de cette institution se montrent exemplaires en se soumettant à la loi même si celle-ci est contre leurs propres intérêts. Histoire de mettre en avant les intérêts de la nation au-dessus de leurs intérêts partisans, conclut-il.
Alhassane Djigué