Lors de l’assemblée générale ordinaire du samedi 03 mars 2018, les responsables de l’UFR, n’ont pas manqué d’exprimer une nouvelle fois leur « inquiétude » au sujet de la désignation prochaine des chefs de quartier.
Hadja Aïssata Daffé, présidente des femmes du parti, qui s’est exprimée sur le sujet, a particulièrement parlé des quartiers dont les procès-verbaux des bureaux de vote ont été déclarés perdus.
« Selon le code électoral, le parti politique qui gagne dans un bureau de vote, c’est ce parti qui désigne le chef de quartier. Mais quand je prends le cas spécifique de Matam, où il y a 84 procès-verbaux disparus, quelle est la solution que la CENI va trouver pour mettre en place les chefs des quartiers d’où sont issus ces procès verbaux ? Nous voulons savoir la réaction de la CENI face à ce problème délicat qui se pose particulièrement au niveau de Matam », a-t-elle déclaré.
Elle a rappelé que son parti s’était opposé à cette version révisée du code électoral.
Dans le cadre des concertations ouvertes entre la Commission Électorale Nationale Indépendante et les candidats, l’UFR sera reçue lundi par l’institution électorale.
Une occasion de poser la question plus directement aux commissaires de la CENI et espérer avoir une réponse.
Alhassane Fofana