Alors qu’il finissait à peine de procéder à un renouvellement du tiers (1/3) des conseillers de la cour constitutionnelle, le président de cette Institution républicaine, Kèlèfa Sall a été destitué de ses fonctions par ses pairs.
Ceux-ci lui reprochent de manque de transparence lors du renouvellement du bureau de la cour. Chose qui n’est pas de l’avis des plusieurs observateurs présents hier dans la salle.
Rencontré par un reporter de Mosaiqueguinee.com ce mardi, 06 mars 2018 dans son bureau, le président du groupe parlementaire : Alliance Républicaine s’est prononcé sur cette alambiquée affaire, aujourd’hui sur les lèvres des Guinéens.
Dr Deen Touré qui se rappellera le vote de cette loi pendant la transition n’a pas tarie d’inquiétudes.
《 Ce qui s’est passé hier à la cour constitutionnelle, concernant le tirage au sort pour remplacer certains, cela tombe sous le coup de la loi que nous avons votée lorsqu’on était à l’époque au CNT. L’objectif est qu’on puisse doter la cour d’un certain nombre de gens qui pourraient constituer la mémoire de l’Institution. Si c’est fait Conformément à cette loi, ça devrait se faire. Maintenant de là à dire que d’autres se sont retrouvés, qui sont ceux qui se sont retrouvés pour destituer le président de la cour constitutionnelle ? Est-ce que ce sont ceux qui étaient déjà remplacés par tirage au sort plus les autres ? Après tirage au sort, est-ce qu’on est toujours membre ? Est-ce que ce sont de nouvelles personnes qui ont remplacé ceux qui sont tirés au sort ? On ne peut pas le savoir maintenant », s’est interrogé Dr Deen Touré.
Reste à savoir si Kèlèa Sall, considéré comme l’un des farouches opposants à tout projet de révision constitutionnelle et donc à un troisième mandat, se pliera à cette décision des conseillers de la Cour.
Difficile de le dire pour l’heure, avec exactitude.
Affaire à suivre………….
Mamadou Sagnane