La branche dissidente du SLECG maintient son appel à la grève malgré les concessions faites par le gouvernement.
Pour certains Guinéens, les grévistes en abusent, pour d’autres, non les moindres, notamment le président de la PCUD (Plate-forme des Citoyens Unis pour le Développement), le gouvernement doit faire des efforts pour satisfaire les préalables posés par le syndicat. Il l’a dit dans l’émission club de l’actu d’Espace TV.
Lisez !!!
« On a une gouvernance de l’arrogance. J’ai tout fait de rentrer en contact avec un ministre sans le citer mais en vain. C’était pour parler et lui demander de négocier. Soit tu les suis, on t’écoute, au cas échéant, on t’ignore.
Il a fallu un coup de feu au camp Alpha Yaya pour qu’on augmente le salaire des militaires. Avec les enseignants, il a fallu 8 morts pour qu’un protocole soit signé en début d’année de 2017. A Boké, ce fut la même chose. Il y a eu des morts dans cette région, on a été incapable de mettre en place une commission de crise.
On parle de FMI et autres, et pourtant tous les jours on dénonce des détournements sans qu’il n’y est quelque chose. Où va l’argent si on ne peut pas régler les revendications légitimes de ces enseignants.
Je salue le Président d’avoir reçu ces syndicalistes, bien que ce soit arrivé trop tard. Mais qu’il fasse en sorte que le problème soit réglé
On ne peut pas gérer le pays dans l’arrogance et dans l’injustice. Les parents d’élèves et les élèves doivent comprendre qu’ils partagent les mêmes préoccupations avec les enseignants », a dit Abdourahamane Sano
ML Cissé