Deux jours après leur rejet d’une proposition de sortie de crise faite par le gouvernement, le bureau préfectoral du SLECG de Mamou a conféré ce lundi 12 mars 2018, avec des enseignants évoluant dans la commune urbaine.
C’est la salle de spectacle du cinéma Poudrière qui a abrité cette rencontre.
Devant des enseignants du primaire et du secondaire fortement mobilisés, le secrétaire général du SLECG de Mamou s’est tout d’abord félicité de l’obtention de deux de leurs points de revendication.
«Si au début Soumah avait été traité comme un dissident, un rebelle, un sauvage… aujourd’hui, c’est l’interlocuteur unique de l’Etat, donc il a été rendu légitime et légal, c’est le premier point acquis. Le deuxième point, c’est que son salaire a été débloqué», a fait savoir Thierno Souleymane Sall.
Malgré l’obtention de ces deux points de revendication, M. Sall promet aux enseignants que le syndicat va continuer jusqu’à la satisfaction intégrale de leurs réclamations. «Depuis le jour où il (Alpha Condé Ndlr) a rencontré Soumah à Sékhoutouréya, s’il était de bonne foi, il pouvait mettre fin à cette crise, mais il a tourné au tour du pot. Dire qu’il ne connait pas ce qui se passe, qu’on lui a toujours menti, il veut amuser la galerie», martèle Thierno Souleymane Sall.
Après un exposé de plus d’une heure de temps, les enseignants, à leur tour, n’ont pas manqué de réaffirmer leur confiance au SLECG qu’il encourage à ne pas reculer. «C’est maintenant ou jamais, si on recule on est mort », a lancé un enseignant.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com.