Tout comme les autres partis membres de l’opposition, l’Union des Forces Républicaines (UFR) conteste toujours les résultats des élections du 04 février 2018. Cette position a été réitérée ce samedi, 24 mars 2018 à l’occasion de l’assemblée générale du parti de Sidya Touré.
Rencontré par un reporter de Mosaiqueguinee.com, l’honorable Ibrahima Bangoura, membre du bureau politique national de l’UFR, a tout de même indiqué que la solution n’est pas de sortir dans la rue ou d’insulter.
«La manière dont les élections se sont passées a été plutôt catastrophique pour nous UFR, à cause de la fraude massive que nous avons connue dans certaines circonscriptions, notamment à Matam. Nous ne reconnaissons pas les résultats. Mais, il y a plusieurs façons de manifester les mécontentements. Il ne s’agit pas de sortir à chaque fois dans la rue ou d’insulter pour dire qu’on n’est pas d’accord. Nous sommes en train de mener des actions pour ne pas que les résultats qu’on a publiés soient des résultats qui nous soient défavorables», indique le député de l’UFR.
Bien que le droit de manifester soit consacré dans notre pays, le président de séance estime que l’administration et les partis politiques doivent faire preuve de responsabilité.
«Les manifestations sont d’ordre constitutionnel. Nous avons tous le droit de cortège en République de Guinée, c’est un droit reconnu au simple citoyen à plus forte raison aux organisations politiques. Cela étant, les manifestants doivent s’empêcher de toute violence comme l’administration aussi doit s’en empêcher parce que l’administration a un rôle, c’est de mettre à la disposition de ceux qui manifestent, les forces de l’ordre pour que les manifestations soient encadrées pour éviter les débordements. Mais de l’autre côté, les manifestants doivent se garder à ce qu’il y ait le désordre», a-t-il conclu.
Reste à savoir si ces sages conseils tomberont dans de bonnes oreilles.
Alhassane Fofana