Dimanche dernier, le mouvement « Jeunes citoyens de Guinée » dans une déclaration rendue publique au siège de la PCUD (Plate-forme des Citoyens Unis pour le Développement) à Kipé, avait donné 72 heures au gouvernement guinéen pour ouvrir le dialogue avec le syndicat des enseignants grévistes. Faute de quoi, ils sortiraient manifester dans tout le pays pour exiger la réouverture des classes.
Mardi dernier, le Chef de l’Etat avait reçu Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLECG et son bureau au palais présidentiel. Cette rencontre a permis l’ouverture des négociations depuis hier avec les syndicalistes.
Ce jeudi, 1er mars 2018, le mouvement des Jeunes citoyens de Guinée a rendu public une autre déclaration pour disent-ils se réjouir de cette 《avancée qui doit permettre le retour des enfants dans les écoles 》.
Plus loin dans la déclaration, le mouvement des Jeunes citoyens de Guinée lance un autre ultimatum à l’Etat.
《 Si aucun résultat de satisfaction n’est obtenu dans une semaine, nous organiserons des manifestations illimitées sur toute l’étendue du territoire jusqu’à la réouverture des classes 》, a lancé à nouveau ce mouvement des jeunes par la voix de son porte-parole Kaman Goganan Konomou.
A rappeler que lors de la première journée de négociation hier mercredi, la levée de la suspension du salaire d’Aboucar Soumah a été obtenue.
Mamadou sagnane