A Abidjan, en Côte-d’Ivoire depuis ce début de semaine, le Directeur national des impôts en compagnie entre autres du conseiller fiscal de la tutelle, le ministère du budget, poursuit son séjour de travail dans ce pays. C’est un séminaire de cinq jours organisé par AFRITAC -Ouest FMI.
Pour la deuxième journée de ce séminaire, le podium était essentiellement réservé aux responsables locaux des administrations fiscales avec une facilitation des experts du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM).
Le représentant du Sénégal a présenté son exposé sur les écarts de la TVA dans son pays, le GAP TVA (expérience de l’analyse gap conduite en 2016).
Dans son exposé, il a parlé de l’obligation de la retenue à la source de la TVA. Il a par ailleurs regretté l’insuffisance de la culture fiscale des contribuables. Le sénégalais a, à cet effet prévenu la délinquance fiscale, la fraude et l’évasion fiscale.
Le mauritanien pour sa part a parlé des conditions et procédures de remboursement de crédit de la TVA.
Plus tard, on rappellera les insuffisances liées à la retenue à la source qui selon l’exposant, affaiblit le système de la TVA et entraîne des pertes nettes de la TVA d’après le nigérien qui a débattu de la retenue à la source.
Après avoir rappelé les conditions et procédures exigées en la matière en Mauritanie, El Habiba Souleymane dit qu’il revient au directeur général d’apprécier et d’ordonner le remboursement dans les 3 mois à venir et ce à compter de la date de la prise de décision.
Ce fut le tour du Béninois de parler de la gestion des exonérations, aussi bien des avantages et des désavantages quand celles-ci semblent abusives et inopportunes.
A préciser que tous les thèmes débattus donnaient lieu aux échanges élargis avec la trentaine de représentants des responsables des administrations fiscales.
Mohamed