Les négociations entre les émissaires du gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (Slecg), viennent de s’estomper. Les deux parties se quittent en queue de poisson après une demi-journée de discussions au compte de ce deuxième jour de négociations. Le point d’achoppement reste bien sûr l’application immédiate des 40 % d’augmentation, avec effet rétroactif.
Les deux parties ont quitté la salle sans se donner un autre rendez-vous. »Quand ils auront besoin de nous, ils nous feront appel et nous viendrons », a confié Oumar Tounkara, chef de l’équipe de négociateurs du Syndicat.
Interrogé par les journalistes, le Médiateur, Mohamed Saïd Fofana, est resté évasif. Quelle proposition le gouvernement a-t-il faite aux syndicalistes sur ce sujet ? « Pour le moment, nous ne pouvons vous donner aucune information précise », a répondu le médiateur, qui a fait savoir que les négociations peuvent reprendre ce soir, demain ou après.
Quant à Tibou Kamara, membre de la délégation gouvernementale, lui qui a pourtant l’habitude de parler aux médias sur l’évolution des négociations, s’est aussitôt engouffré dans sa voiture. Le Conseiller personnel du chef de l’Etat, aurait fait savoir qu’il reviendrait au palais. Il est 17 heures GMT, des journalistes nourrissant l’espoir de revoir Tibou Kamara pour obtenir plus de détails sur les travaux de la journée, sont toujours dans les couloirs du palais du peuple.
Thierno Amadou M’Bonet