La transformation de l’Institut Supérieur des Mines et de Géologie de Boké en un centre d’excellence, décidée par le gouvernement, tarde à se concrétiser.
Pourtant, comme nous l’avons mentionné dans un précèdent article, de l’argent est prévu à cet effet dans la loi de finances.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a souhaité réagir sur les premiers éléments d’information que nous avons livrés dans le cadre d’une enquête de notre rédaction à propos des difficultés financières dont souffre la concrétisation de ce projet.
A ce jour, a entamé Abdoulaye Yéro Baldé, aucun budget n’est décaissé pour l’école d’excellence de Boké.
Selon ses explications, l’argent pourrait être enfin décaissé cette année, mais à condition que l’acte de création du centre d’excellence, soit signé. Puisque, précise-t-il, cet acte n’existe pas pour le moment.
«Durant les années passées, comme vous pouvez le constater, un budget est prévu pour l’école d’excellence (considérée comme un projet) dans les différentes lois de finances initiales. Cependant, en cours d’année, lors des lois de finances rectificatives, les montants prévus ont été annulés.
A chaque ajustement, ce montant était simplement annulé. Il en est de même pour la loi de finances rectificative de 2017 où le budget pour ce centre d’excellence a été annulé. En 2018, nous espérons pouvoir utiliser le budget prévu pour, non seulement renforcer l’école des mines de Boké, mais aussi les classes préparatoires à l’entrée dans les grandes écoles.
Cela dit, je peux vous assurer que le ministère n’a bloqué aucun budget puisqu’ il n’est pas encore à notre disposition. Même le budget de 2018 n’est même pas disponible pour les ministères, aucun budget n’est disponible même pour le fonctionnement», a-t-il déclaré.
A ce jour, aucun budget n’est engagé à plus forte raison décaissé pour l’école d’excellence de Boké, a conclu Abdoulaye Yéro Baldé.
Thierno Amadou M’Bonet Camara