En novembre 2017, une nouvelle équipe a pris fonction à la tête de l’Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké (Ismgb). Cinq mois après, de nombreuses réalisations sont faites dans la vaste cour de cet établissement d’enseignement supérieur situé à environ 5 kilomètres du centre-ville de Boké.
Des réalisations qui changent le quotidien, donnent de l’espoir et créent déjà un certain engouement. C’est du moins le constat d’un reporter de Mosaiqueguinee.com qui revient d’une série de reportages dans la ville minière de Boké.
Le manque d’eau et d’électricité dans une ville de Boké où ces deux restent encore des denrées rares, n’est plus qu’un lointain souvenir à l’Institut Supérieur des Mines et Géologie. Deux forages de grande capacité chacun, l’installation de nouveaux climatiseurs dans les nombreux bureaux qui n’en n’avaient plus, l’installation de panneaux solaires d’une capacité de 6000 watts et de batteries pour servir de relais, viennent changer le cadre de travail pour l’administration, le personnel enseignant et pour les étudiants.
Ce n’est pas tout. Pour maintenir un enseignant-chercheur, il faut lui garantir l’accès à internet, nous dit un enseignant rencontré sur place. «De nos jours, tous les bureaux sont connectés à internet», poursuit cet enseignant qui ne cache pas sa joie. C’est aussi un résultat de la nouvelle équipe qui a également doté la salle d’informatique de nouvelles tables adaptées et plus confortables.
En plus des négociations qui ont permis d’embosser sept (7) étudiants sortants par la Société Minière de Boké (Smb), la nouvelle direction a obtenu deux conventions avec des universités étrangères de grande renommée. En février 2018, une convention a été signée par le nouveau Directeur Général de l’ISMGB, Dr Oumar Keïta, avec les autorités de l’Ecole Supérieure des Mines d’Albi (France). Une autre convention est déjà négociée et devrait être signée au mois de juin prochain avec l’Université Libre de Bruxelles.
«Je suis avec les étudiants, j’enseigne dans différents départements. En plus du personnel enseignant et des cadres de l’Administration Générale, les étudiants ne manquent pas de féliciter la nouvelle équipe. Il n’y avait pas d’eau dans les toilettes fréquentées par les étudiants ni dans les bureaux», nous confie Abdoulaye Diallo, chef service Relations Extérieures et Coopération de l’ISMGB.
Dans un bref entretien qu’il a accepté de nous accorder, M. Diallo n’a pas manqué de reconnaitre qu’en plus des nombreuses réalisations faites en si peu de temps, le nouveau DG a aussi réussi à motiver le personnel. «Aujourdhui, ça donne même de l’engouement. Parce que si tu ne viens pas à la montée des couleurs, tu es gêné. Il y a de la motivation non seulement chez les enseignants chercheurs mais aussi au niveau des encadreurs et des étudiants», nous dit-il avant d’inviter cette nouvelle équipe à continuer sur ce chemin.
Profitant de notre entretien, le patron du service Relations Extérieures de l’ISMGB a invité les hautes autorités, notamment le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique qui, dit-il, a eu confiance aux jeunes cadres, à soutenir davantage le nouveau Directeur Général, Dr Oumar Keïta, et son staff.
Selon une source crédible, proche de la Direction Générale, toutes ces réalisations ont été financées en partie à travers la subvention au titre du quatrième trimestre de l’année 2017. Cet argent n’ayant pas suffi, les négociations avec les fournisseurs et autres prestataires prévoient le payement du reste plus tard.
Thierno Amadou M’Bonet Camara
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