Le manque d’établissements scolaires publics le long de la route le prince, est une réalité fâcheuse dans la commune de Ratoma. De passage samedi dernier dans les locaux de Mosaiqueguinee.com, le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Ibrahima Kalil Konaté (K2), a s’est prononcé sur cette situation.
«C’est une situation douloureuse que nous avons héritée. Le fait qu’il n’y ait pas d’écoles sur cette dorsale traduit l’absence de L’Etat. Le problème que nous avons aujourd’hui, c’est que de Lambandji, jusqu’à Baïlobaya en passant par Banbéto, l’Etat est totalement absent. Pas seulement au niveau de l’école, mais par rapport aussi à d’autres infrastructures. Pas d’hôpitaux, pas de centres de loisir. En plus, dans cette commune (Ratoma Ndlr), il nous manque de sites pour construire des écoles. L’Etat à de l’argent pour construire des écoles dans cette commune, mais il n’y a pas où mettre une brique pour construire une école», a-t-il expliqué.
Conscient donc du devoir de l’Etat d’offrir une éducation à ses citoyens, le ministre K2 a annoncé des mesures qu’il entend mettre en place, pour créer plus d’écoles publiques et permette aux élèves de cette zone de bénéficier des avantages de L’Etat.
«L’absence des sites nous a permis d’expérimenter une option qui m’a permis de louer une école privée de 50 salles de classe à Lambandji , tout comme à Dubréka où j’ai encore loué une école que nous avons mise à la disposition de la population. Nous sommes en train de réfléchir sur le long de cette dorsale, pour voir si à l’ouverture prochaine on peut trouver des écoles privées, les louer et les mettre à la disposition de nos citoyens afin qu’ils bénéficient un peu de l’Etat. Parce que c’est une obligation de l’Etat de donner gratuitement l’éducation à nos enfants, sans tenir compte de leurs ethnies, de leurs religions ou de leurs philosophies. C’est un devoir régalien de l’Etat de construire des écoles et de les mettre à la disposition de ses citoyens. Et rassurez-vous que nous allons nous battre pour que ce devoir soit respecté», a promis le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation.
Bouka Barry