A moins de 72 heures du lancement de la 4ème édition des Jeux Universitaires de Guinée, prévus prévu du 21 avril au 04 mai 2018, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et ses collègues en charge de la Communication et des Sports, ont co-animé une conference de presse.
Dix (10) universités publiques et privées du pays en série masculine et 15 et en série féminine, vont s’affronter durant 13 jours de compétitions. Les villes de Conakry, Kindia et Kankan vont abriter ces jeux.
Pour Yéro Baldé et Sanoussy Bantama Sow, l’organisation de ces jeux est d’une importance capitale.
D’entrée de jeu, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé, a tenu solliciter l’appui de la presse pour une bonne réussite de cette édition des Jeux Universitaires. Cette édition, indique-t-il, ne concerne pas que le football. Le Basket-ball et plusieurs autres disciplines sportives dont l’athlétisme, sont prévues. Il sera aussi question d’art et de culture.
«A l’époque, si vous prenez le Syli national ou le Hafia, la plupart des joueurs étaient issus du système d’enseignement supérieur. Je pense de plus en plus, qu’on met l’accent sur la qualité et la qualification intellectuelle des sportifs à tous les niveaux. Donc nous souhaitons revaloriser l’image de notre football en organisant ces activités dans nos institutions d’enseignement supérieur», a déclaré le ministre Yéro Baldé.
Abondant dans le même sens, le ministre en charge des Sports, Sanoussy Bantama Sow, indique que le sport en Guinée nait et se construit à l’école. «Et le problèmes qu’on rencontre aujourd’hui, c’est que nos jeunes apprennent le football dans la rue et quand ils quittent le pays ils ne peuvent pas aller loin parce qu’ils ne comprennent pas. C’est le plus grand problème qu’on a à l’équipe nationale A, parce que la plupart de nos joueurs ne jouent pas dans les grandes équipes. Et beaucoup ne sont même plus titulaires, le football s’apprend, c’est devenu une science», martèle-t-il.
Je crois que, conclut Rachid N’Diaye, nous allons conjuguer les mêmes efforts ensemble, pour rejoindre cette synergie qui permettra de mettre en avant les atouts que nous avons.
Alhassane Djigué