Depuis sa mise en examen pour des accusations de corruption, Vincent Bolloré scrute au tréfonds de la subtilité de flair d’entrepreneur, des moyens de défense efficace.
Le magna français, en a besoin, car ces accusations, si elles sont avérées, peuvent porter un sérieux préjudice à son empire financier, au pire des cas, peuvent être un frein à l’émergence de ce dernier.
Au-delà des exercices du genre, organisés par les autorités des les pays qu’on décrit avoir été victimes, dit-on, de la propension financière de l’entreprise, dans le but de lever tout soupçon de corruption, Vincent Bolloré s’y met à son tour, à travers une tribune parue ce dimanche dans « le journal du Dimanche » en France.
Tout comme ses acolytes africains avec qui il partage, au moins le doute d’un déficit de gestion transparente, le français n’a nullement parlé des conditions de passation des marchés jugés par des observateurs, contraires à la procédure normale.
‘ »En raison de campagnes véhiculant des informations fausses ou malveillantes », le continent africain, où le groupe a investi « près de quatre milliards d’euros et a contribué à (…) créer énormément d’emplois, soit appréhendé comme une terre de non-gouvernance, voire de corruption », sont des expressions bien agencées par le français pour s’attirer la compassion des victimes africaines de la gourmandise financière du français.
Bolloré affirme aussi que sa présence dans les pays cités, est antérieure à l’arrivé au pouvoir des présidents de ces pays, qui sont par ailleurs, faut-il le rappeler ses amis.
La question essentielle dont la réponse peut sans doute aider à la manifestation de la vérité, est de savoir si oui ou non, l’acquisition du contrat est conforme aux règles de passation des marchés publics.
Ses relations avec les chefs d’Etat, son appui à ceux-ci dans leurs campagnes pour la présidentielle dans leurs pays respectifs, sont des supputations qui hantent des esprits vicieux qui cherchent à maintenir le débat dans l’opinion.
Samoura