Apparemment, les femmes de la décharge de Dar-es salam, qui avaient décidé de rester dans la rue, plus précisément au carrefour Bostone, sur l’axe consasseur-gbessia tant que le ministre de la ville et de l’aménagement du Territoire, ne change pas son avis de les déguerpir de cette décharge, ont fini par décider de quitter ces lieux depuis ce mardi 15 mai, d’elles-mêmes, sans aucune intervention des autorités.
Rencontrées dans leurs concessions ce mercredi 16 mai par la Rédaction de Mosaiqueguinee, ces femmes ont confié qu’elles se sont retirées parce qu’elles sont fatiguées, mais aucune solution n’a été trouvée.
« Nous sommes fatiguées de rester là-bas, c’est pourquoi nous avons quitté. Aucune solution n’a été trouvée pour le moment. Nous allons redescendre là-bas aussi dans les jours à venir », ont déclaré ces femmes rencontrées dans leurs concessions.
Joint au téléphone, le chef de quartier, Charles Demba, a aussi ajouté que pour le moment aucune date n’a été dit pour le déguerpissement.
« Vous savez, le ministre avait dit de tout faire pour quitter avant le mois de Ramadan, ça c’était le 10 mai, mais depuis ce jour jusqu’au moment où je parle, rien n’a été dit à propos du déguerpissement. Même pour le cas de l’indemnisation aussi, rien n’a été envisagé », a affirmé Charles Demba
« Des locataires ont commencé à quitter, seul les concessionnaires qui restent. Eux-aussi, disent qu’ils n’ont pas où aller », a-t-il poursuivi.
Il faut rappelé que c’est 400 logements, qui sont concernés dans cette affaire de déguerpissement à la décharge de Dar es salam.
Aissata Barry