A une semaine du début de mois de Ramadan, les prix des denrées flambent dans les marchés comme chaque année.
Malgré l’appel du Groupe Organisé des Hommes Affaires (GOHA) ces derniers temps aux commerçants de ne pas augmenter les prix , cet appel reste froid aux yeux des commerçants qui ont déjà fait grimper certains prix .C’est le cas du riz et du sucre.Un sac de riz qui se vendait à 250 mille francs guinéens se négocie actuellement à 280 mille et le sac de Sucre aussi qui se vendait à 325 mille se négocie aussi à 335 mille francs guinéens.
Interrogé par la rédaction de mosaiqueguinee.com sur la flambée des prix à chaque Ramadan, le ministre du commerce qui a reconnu cet état de fait des commerçants, affirme que tout ce qu’ils peuvent faire, c’est la sensibilisation.
« C’est une sensibilisation que nous allons faire comme toutes les autres années. On appelle les opérateurs économiques, on les sensibilise, mais comme d’habitude, on les amène à être solidaires un peu de la population et à ne pas aller dans la surfacturation », a dit Marc Yombouno.
Poursuivant son intervention, Marc Yombouno tente de se défendre des accusations portées par ceux-là qui pointent un doigt accusateur sur le gouvernement d’être à la base de cette augmentation.
« Ce qu’ il faut connaître, que l’Etat ne fait plus le commerce, donc c’est la loi de l’offre et de la demande », explique-t-il.
Aissata Barry