Hier vendredi, l’actualité nationale a été marquée par la suspension du mot d’ordre de grève émis deux jours plutôt par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée (SLECG), mot d’ordre de grève suspendu désormais jusqu’à l’ouverture prochaine des classes.
Si d’aucuns prétendent que la décision est venue du secrétaire général du syndicat, pour le troisième homme fort de cette fédération syndicale, la décision de suspendre, a été acceptée à l’unanimité des membres présents à leur assemblée générale.
Joint au téléphone par un reporter de notre rédaction ce samedi 26 mai, Oumar Tounkara, a précisé.
« C’est l’Assemblée qui a décidé suite aux prières formulées par le premier ministre qui a mandaté à Tibou Kamara d’aller nous rencontrer à notre assemblée générale, mais aussi l’intervention des élèves qui ne cessaient de nous appeler, des parents d’élèves et surtout du grand imam. Et c’est cette idée qui a été soumise à l’assemblée et l’assemblée nous a demandé d’accepter et cela a été accepté », a indiqué le deuxième secrétaire général du SLECG.
Conscient du soutien de tous les partenaires sociaux dans l’obtention des 40%, la peur d’être lâché, aura sans nul doute été l’un des éléments ayant atténué l’élan du syndicat.
« Vous savez, lors de la grève sur les 40%, nous avons bénéficié du soutien de tout le monde, on nous priait d’accepter, mais si on relance notre grève, ils peuvent se désolidariser et nous laisser voler de nos propres ailes », nous a-t-il confié.
Quoique réconforté par les engagements pris par le premier ministre, à s’intéresser à leurs revendications, le SLECG n’exclut pas de déclencher la grève dès la prochaine rentrée des classes, au cas il n’obtiendra pas gain de cause.
Alassane Fofana