Des enseignants évoluant dans les institutions d’Enseignement Supérieur sont en congrès depuis ce mardi, 08 mai 2018, à l’Institut Supérieur de Technologie de Mamou. L’objectif est de mettre en place une structure syndicale pour, dit-on, défendre les causes des enseignants et chercheurs, exerçant dans les Institutions d’Enseignement Supérieur.
A en croire le président du comité de pilotage de ces activités, l’idée de création d’un nouveau Syndicat de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, émane de la frustration née d’une «violation» des statuts du SLECG par le syndicaliste Aboubacar Soumah.
«Nous n’avons pas assisté au congrès du SLECG parce que tout simplement il (Aboubacar Soumah), a violé les statuts de la structure. L’article 24 de ces statuts demande qu’on soit informé deux (2) mois avant le congrès. Mais lui (Aboubacar Soumah NDLR), ne nous a informés que 24heures avant ledit congrès, et en tant qu’invités», argue Baba Mansaré.
Au cours des discussions, des délégués de certains instituts et universités présents dans la salle, n’ont pas manqué d’émettre des réserves sur l’opportunité de créer une nouvelle structure syndicale de l’éducation, alors que le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) est une émanation de l’enseignement supérieur.
C’est le cas par exemple des représentants de l’Université de Nzérékoré et de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de Kountia. Cette assemblée générale dénommée Mamou 2, prendra fin ce mercredi 09 mai 2018, avec la composition du bureau du syndicat de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Alpha Mamoudou Barry, Mamou pour Mosaiqueguinee.com