« Les grands esprits discutent des idées. Les esprits moyens discutent des événements. Les petits esprits discutent des gens », dixit Eleanor Roosevelt !
À la faveur du dernier remaniement ministériel, le Président Aboubacar Sylla, totalement en phase avec l’ensemble de la base de son parti politique, a fait sa brillante entrée au gouvernement de la République et aux hautes fonctions de Ministre d’État, Ministre des Transports et Porte-parole du gouvernement.
Certes, remarquée et remarquable à juste titre, la participation du Président de l’Union des Forces du Changement à l’attelage gouvernemental qui fait couler beaucoup d’encres et de salives dans la cité est pourtant complètement conforme à la ligne définie et réitérée plusieurs fois dans le débat national, même au plus fort de la »crise » avec la majorité au pouvoir; à savoir que, dans le cadre d’une ouverture politique, il n’est pas exclu que le parti du changement participe au gouvernement de la république. Or, le gouvernement du 26 mai dernier, prônant l’ouverture et le rassemblement politique satisfait largement et sans exception, aucune, à cette ligne prédéfinie.
Mieux, l’histoire et le présent des peuples nous enseignent, fort heureusement d’ailleurs que, sous les cieux ou le gouvernement du peuple est des plus avancés, les convictions des acteurs politiques des plus achevés et l’économie des plus prospères que le nôtre, le gouvernement dit d’ouverture politique s’est répandu comme traînée de poudre et est devenu même la panacée à divers problèmes de société qui assaillent le quotidien des peuples et a permis aux dirigeants de ces pays de surmonter des clivages de toute nature ainsi qu’à rassembler les compétences de tout bord au service du seul intérêt qui vaille, la construction et la reconstruction de la mère patrie.
Sur le continent, dans un passé encore récent et dans des pays où les clivages politiques ont été des plus extrêmes, des plus violents et très souvent des plus meurtriers, comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire, au Zimbabwé, au encore au Kenya…pour ne citer que ceux-ci, les acteurs politiques, adversaires irréductibles pourtant, ont ténu tout de même, dans l’intérêt de la nation à accorder leurs violons au sein d’une même équipe gouvernementale pour aider leurs pays à sortir de la crise.
Chez nous par exemple, au cours de la décennie écoulée et par trois fois, ce type de gouvernement a existé sous divers noms, tantôt de gouvernement dit de large consensus, de large ouverture ou encore d’union nationale de transition. Les acteurs qui ont animé ces différents attelages gouvernementaux, issus de plusieurs bords politiques et de la société civile n’ont pourtant jamais renié leurs convictions, à la suite de leur entrée au gouvernement, ils ont travaillé à aider le pays à sortir de graves crises qui menaçaient sérieusement les fondements de notre »contrat social ».
Alors, à la lumière des révélations de ces leçons et de ces expériences qui du restent demeurent simplement basiques, étrange et incompréhensible se révèle le triste et ridicule levé de boucliers que l’entrée au gouvernement de la République du Président Aboubacar Sylla suscite dans le débat public et par une frange fort minoritaire de l’opinion nationale. Le lynchage médiatique entrepris à l’issue de cet événement n’est plus ni moins qu’un acharnement des plus abjects qui frise la délinquance et condamné à coup sûr à l’échec auprès d’une opinion publique plus avertie et majoritairement acquise à la cause de l’homme.
À la suite du décret du 26 mai, actant le gouvernement de la république et le conseil interministériel du 05 juin désignant le Porte-parole du gouvernement en la personne du Président Sylla, comme pour confirmer que l’art oratoire et son intégrité, chaque fois, à constituer la vitrine de son camp ne souffre partout et nulle part d’aucun reproche. Des médias peu avertis ou simplement de mauvaise fois sont allés, sans outre mesure, à l’agression et à la transgression des fondements et des prescriptions légales et éthiques qui régulent leur profession, par la manipulation et le travestissement malveillant de discours de l’homme dans le but cynique et pitoyable de soudoyer un peuple éclairé.
Dans le même sillage, des partis et des leaders souffrant de cécité politique et de stérilité intellectuelle et en même temps coupables et complices de tous les sept péchés capitaux d’Israël, des péchés de Sodome et de Gomorrhe s’exercent pitoyablement à faire la morale et la leçon au leader politique dont le positionnement sur l’échiquier politique depuis toujours, est un des plus irréprochables. Pour corrompre l’opinion, ces petites gens hurlent dans tous les médias à qui veut l’entendre que cette participation au gouvernement de la République est un reniement de convictions politiques et un revirement politique spectaculaire. Quelle cynique posture ? quel mensonge grossier ? témoins de l’étroitesse d’esprit de leaders sans vision et sans stratégies, d’opposants de la 25ème heures. Seulement, ils ignorent que la roue tourne et qu’ils se mettent du mauvais côté de l’histoire et un jour le temps, juge incorruptible livrera à ce sujet toute sa part de vérité.
En participant au gouvernement de la République, le Président Aboubacar Sylla prend sur lui, la responsabilité hautement patriotique et symbolique de contribuer par des décisions et des actions fortes, courageuses et efficaces à changer le destin national, à améliorer la gouvernance pratiquée dans le pays ainsi que le quotidien de millions de nos compatriotes qui croupissent sous le terrible poids de l’extrême pauvreté et de ses corollaires… En plus d’être une force de critique et de propositions, le leader du parti du rassemblement et du changement entend par là, apporter son expertise compétitive dans le processus du développement national. N’est-ce pas pour ça que l’on fait la politique ? Ceux qui jusque-là l’ont ignoré sur le sens de la lutte politique de l’homme, l’apprennent maintenant à leur dépens.
En matière de gestion, les aptitudes intellectuelles de l’homme, sa capacité managériale, son sens élevé de responsabilité et son intégrité font légions et sont cités en exemple, ressources telles qu’elles se sont révélées au département de l’Information, puis celui de la Communication, lors de ces précédents passages en 2006 et en 2010 au gouvernement, lesquels sont pleins d’enseignements. La mise en service du bijou national que représente la RTG-Koloma, la signature des premiers agréments de radios privées, le confort d’écoute des médias internationaux (BBC et RFI) en bande FM, l’amélioration des infrastructures du département et des conditions de vie des travailleurs sont d’autant d’exemples parmi plusieurs d’autres qui témoignent de l’empreinte indélébile qu’il a laissée dans les annales de l’histoire de la gouvernance de ce pays.
Ingénieur minier rompu à la tâche et cadre d’une exceptionnelle intégrité, il est clair et même incontestable que le secteur des Transports dans les jours, semaines et mois à venir, connaitra des réformes ambitieuses et courageuses qui permettront aux populations dans l’ensemble des villes et des villages du pays à cesser de souffrir le martyr pour leur mobilité. Les défis, certes dans ce domaine, à l’instar de plusieurs d’autres, sont nombreux, mais les ressources y sont disponibles pour l’homme pour les relever et, bien.
Comment aider le transport à sortir de l’ornière ? Comment améliorer la qualité de la gouvernance politique ? Telles sont les préoccupations du nouveau Ministre d’État, ministre des Transports Aboubacar Sylla. Les véritables et légitimes interrogations que devront se poser aussi les vrais patriotes et les vrais démocratiques. Voilà la question, la bonne ! La polémique stérile qui enfle aujourd’hui, jamais ne détournera l’attention de l’homme. Puis qu’il sait que :<<Qui que tu sois et quoique tu fasses, on parlera toujours mal de toi>>.
Servir la Guinée et les guinéens, telle est sa vocation et son engagement en entrant au gouvernement de la République et en dirigeant un secteur aussi technique que stratégique, les guinéens en sont en tout cas, dans leur écrasante majorité, convaincu. C’est l’essentiel, le reste et demeure du folklore médiatique. Ceux qui veulent animer le puant débat de personnes et jeter l’homme aux gémonies se sont trompés de cible. Il ne cèdera pas à votre tentation. Le temps, juge incorruptible rendra, un jour, son témoignage. N’est-ce pas la posture des patriotes et des justes, travailler et laisser les gens parler, tôt ou tard, ils reviendront sur leurs propos.
Bangaly KEITA
Directeur de Communication de l’UFC