Le blocage dans le dialogue entre opposition et mouvance présidentielle après les communale du 04 février 2018, a conduit le chef de file de l’opposition a envisager la reprise des manifestations de rue, dès après le mois de Ramadan. Le weekend dernier, Cellou Dalein Diallo avait appelé ses militants à la mobilisation pour, dit-il, reprendre le combat.
Ce mercredi, 13 juin 2018 dans l’émission Les Grandes Gueules de la radio Espace Fm, le député Aliou Condé, responsable de l’UFDG, est revenu sur les points d’achoppement dans les négociations. Il s’agit des questions sur le contentieux électoral, l’assainissement du fichier électoral et la loi sur la CENI.
«Des propositions, on en a eu de la part des partenaires techniques et financiers, puisqu’entre opposition et mouvance nous n’avons pas pu nous entendre. Ces propositions sont sur la table. Nous de l’opposition, nous avons accepté, mais de l’autre côté elles n’ont pas été acceptées. Depuis quatre mois, on est en train de tourner en rond. Il faudrait un jour que cela s’arrête. Le fond du problème c’est le non-respect de la loi», affirme-t-il.
Le Secrétaire général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée fonde tout de même un espoir sur le nouveau Premier ministre. « Nous espérons qu’avec l’arrivée du nouveau Premier ministre, qu’il pourra trancher sur cette question pour qu’on sorte de cette situation qui est vraiment déplorable pour tout le pays. Je ne peux pas vous parler de délai, mais déjà il a un délai qui lui est accordé, en ce sens que nous avons déposé un mémorandum et que nous attendons la suite. Si la suite met du temps il va de soi que l’opposition avisera et fixera une date« , indique-t-il.
Les partenaires sont certes engagés à faire en sorte que les protagonistes s’entendent, mais l’opposition exige à ce que les démarches de ceux-ci se fassent pas en rangs dispersés.
Abdourahamane Diallo