Des acteurs de la société civile guinéenne, étaient réunis en atelier ce jeudi 28 juin 2018 sur initiative du conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) pour, disent-ils, identifier des activités prioritaires pour l’élaboration du plan d’action 2018-2019 relatif à l’asile et la migration mixte en Guinée. C’est en partenariat avec le HCR.
Ce projet porté par le bureau régional du haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) basé à Dakar, est facilité par son bureau national en Guinée.
La Guinée qui est classée comme 3ème pays de départ de migrants, a été désignée pour porter ce programme pilote en Afrique de l’ouest.
Macky Guissé, chargé des questions de renforcement des capacités du bureau exécutif du CNOSC, explique la portée de ce programme qui se réalisera sur toute l’étendue du territoire guinéen.
« Ils (les responsables du HCR Ndlr) nous ont demandé d’identifier des activités prioritaires et pertinentes qui vont s’échelonner de 2018 à 2019 et qui vont avoir un impact positif sur cette problématique afin de changer de mentalité. L’objectif n’est pas de lutter contre la migration, mais c’est de faire en sorte qu’elle puisse être beaucoup plus légale, où les personnes intéressées puissent avoir des répondants partout où elles seront » a déclaré M. Guissé, par ailleurs point focal du programme agile et migration mixte.
Pour le représentant du HCR en Guinée, leur souhait c’est d’amener les organisations de la société civile à s’intéresser à ce nouveau concept tout en étant des répondants légitimes auprès des fans de la migration.
« Les attentes, c’est comment amener les acteurs majeurs de la société civile à s’approprier du concept migration mixte et leur permettre de mettre en réseau, l’ensemble des organisations de la société civile ou socio-professionnelles à s’intéresser à cette question, pour être de véritables répondants auprès des personnes favorables à la migration », a laissé entendre M. Mamady Kébé.
Cette expérimentation de la Guinée dans ce programme intervient après celle du Sénégal et du Niger les années passées.
Mamadou Sagnane