Le coup d’envoi du baccalauréat unique session 2018, a été donné ce mercredi sur toute l’étendue du territoire national sous le slogan » tolérance zéro ».
Le ministère de l’éducation nationale inscrit cet autre examen qui marque la fin de l’année scolaire, dans la dynamique de promouvoir un enseignement d’élite dans le système éducatif jusque-là décrié.
Au lancement des premières épreuves ce mercredi, le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, après avoir rappelé aux candidats la singularité de cet examen, a invité les surveillants à plus de vigilance dans les salles, afin d’empêcher toutes stratégies de fraude.
« Chers surveillants, vous allez passer une épreuve en même temps que ceux que vous surveillez. C’est sur vous qu’on compte pour la réussite de ces examens, sur votre rigueur mais surtout de la justice que vous allez employer et surtout votre capacité managériale pour empêcher la fraude. Le bon surveillant, ce n’est pas celui qui élimine tous les fraudeurs, mais c’est celui qui empêche la fraude, qui contrecarre toutes les stratégies de fraude », indique Casimir Diaora devant les candidats du lycée Kipé.
Il faut le rappeler, depuis des années maintenant, le département en charge de l’éducation nationale, place ces examens sous le signe de la tolérance zéro dont la culture de l’excellence doit être de mise
« Nous voulons que désormais s’expriment par leurs valeurs intrinsèques nos candidats quand ils doivent réussir », a-t-il conclu.
Pour cette session 2018, ils sont près de cent-mille candidats à affronter les épreuves du baccalauréat unique.
C’est donc parti pour quatre jours d’évaluations sans repos.
Alhassane Fofana