« Vous avez travaillé d’arrache-pied pour tenir la plénière session ordinaire de l’INIDH. Je dois dire avec satisfaction que les objectifs ont été atteints… nous avons adopté notre plan d’action semestriel, nous avons surtout travaillé et adopté le premier rapport annuel de l’institution », s’est réjoui cet après-midi docteur Alia Diaby, président de l’institution Nationale Indépendante des Droits Humains.
Et ce, lors de la cérémonie de clôture de la session ordinaire de l’institution, qui s’est tenue du 05 au 25 juin 2018.
Au cours de l’assemblée plénière qui a réuni 15 commissaires de l’institution, 10 résolutions ont été adoptées par un consensus moins un, dont les dispositions pour donner effet à l’élection de docteur Ansoumane Sacko et madame Goumou Fatoumata Morgane, dans les fonctions de membres de la cour constitutionnelle pour un mandat de 9 ans.
Mais aussi et surtout le plan d’action tel qu’amendé et adopté le 12juin, qui doit être signé par le président et le rapporteur, avant d’être publié et exécuté par le bureau exécutif.
Présent lors de la clôture des travaux, Mohamed Lamine Fofana ministre conseiller à la présidence et par ailleurs chargé des institutions républicaines, a salué les travaux exécutés par l’INIDH, avant de déplorer l’inaction de l’ancienne équipe en ces termes : « C’est un sentiment d’espoir parce que nous assistons à partir d’aujourd’hui au démarrage effectif de la session nationale de droits humains que nous avons mise en place depuis 3 ans. Cette institution n’avait pas tenue une seule session depuis 3 ans, tel que prévue par la loi organique. Ce qui a été dommageable pour la promotion et la protection des droits humains ».
Toutefois, faut-il souligner que ces travaux ont eu lieu non sans difficultés, l’INDH n’a pas reçu sa subvention même du premier trimestre, cette institution constitutionnelle de droits humains doit payer dix-sept mille sept cent dollars comme arriérés, seulement 5000 dollars seront remboursés, selon nos informations.
Saidou Barry