
Au compte de cette audience, il y a eu la comparution cette fois-ci de Dame Fatou Badjar et Jean Guilavogui. C’était hier, lundi, 18 juin 2018.
Devant le juge Mangadouba Sow, les deux ont encore nié les faits dont ils sont reprochés. Dame Fatou Badjar, première à comparaître, a déclaré qu’elle n’était même pas à Conakry au moment où cette « soit-distante attaque » a eu lieux.
« J‘étais au village pour les préparatifs de ma fin de veuvage et c’est à la radio que j’ai entendu cette histoire d’attaque du domicile du président de la République. Je ne connais rien de tout ça», dit l’accusé qui souffrirait de diabète.
Quand au second, Jean Guilavogui, il indique que c’est son frère, Émile Guilavogui, qui l’a embarqué dans cette affaire.
« J’ai été trahi par mon frère qui m’a juste demandé de l’accompagner pour faire un retrait d’argent. En lieu et place du retrait, je me suis retrouvé entouré, piégé dans un groupe de militaires avec lesquels j’ai fait des tours, avant de recevoir une grenade de leur part. Cette grenade a explosé dans ma main », déclare-t-il.
Le juge Mangadouba Sow, a encore renvoyé le procès. Les prévenus ont rendez-vous avec le tribunal le 02 juillet prochain. En attendant, ils ont regagné leurs cellules.
A suivre…
Alhassane Djigué