Vingt-quatre heures après l’examen de fin d’étude élémentaire, les premières épreuves du brevet d’études du premier cycle, viennent d’être lancées dans toutes les écoles de la république, ce samedi 23 juin 2018.
Au groupe scolaire Frederico Major de Kaloum, c’est le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, qui a présidé la cérémonie de lancement des premières épreuves, en présence d’une délégation de la direction communale.
Dans son intervention de circonstance, Casimir Diaora, a tout d’abord invité les candidats à plus de sérieux dans le travail avant de leur définir le concept tolérance zéro.
« Vous êtes entrés en élèves conscients, travailleurs, sérieux dans les salles d’examens. Avec le slogan tolérance zéro, c’est-à-dire, je ferai ce que je connais, je vais réussir par ma propre valeur intrinsèque. Alors, vous devrez être convaincus de pouvoir travailler par vous-mêmes et de réussir par vous-même désormais », indique-t-il.
Face à la complexité liée à la surveillance des candidats du BEPC, Casimir Diaora, a mis l’occasion à profit pour mettre les surveillants devant leurs responsabilités. Il les a par la suite invités à beaucoup plus de vigilance pour la réussite de cet autre examen.
« Les surveillants entrent ici pour travailler non seulement avec rigueur, mais aussi avec justesse. Vous devez réussir à dissuader toutes les tentatives de fraude, c’est le meilleur rôle que vous pouvez jouer. Un surveillant, ce n’est pas celui qui élimine l’élève mais plutôt celui qui parvient à bloquer toutes les tentatives », a-t-il précisé.
Cette année, le département en charge de l’éducation nationale et de l’alphabétisation dit inscrire ces évaluations dans la dynamique du slogan ‘’tolérance zéro » dans l’optique de redorer l’image de l’éducation guinéenne.
À noter que pour cette session 2018 du BEPC, la commune de Kaloum compte un effectif de mille Cinq-cents vingt-quatre (1524) candidats, soit sept-cents cinquante-trois (753) filles.
Alhassane Fofana