Le décès du journaliste Abdoulaye Bah, reporter et chef adjoint du bureau de Guineenews à Conakry, des suites d’un accident de la circulation, a ému plus d’un.
Dès l’annonce de cette mort tragique, des personnalités du pays ont rallié la morgue de l’hôpital sino-guinéen où il a rendu l’âme, pour soutenir la presse face à cette autre épreuve difficile que celle-ci traverse encore, et rendre hommage au défunt.
Parmi les personnalités ayant fait le déplacement, on pouvait noter la présence du leader Alpha Ibrahima Sila Bah, président du PGRP et député à l’Assemblée Nationale.
Avec lui, son épouse, Hadja Ramatoulaye Bah, commissaire à la CENI. Sur le chemin du retour de Dalaba, où ils ont célébré la fête de Ramadan, ils ont été informés dans la journée du samedi, de l’accident dont cinq personnes dont deux journalistes ont été victimes. Comme beaucoup d’autres, ils allaient certainement venir au chevet des malades à l’hôpital dès le lendemain.
La mort d’Abdoulaye Bah quelques heures après, a touché davantage les deux personnalités. D’où leur présence quelques minutes seulement après l’annonce de la mort, auprès de la presse, spontanément mobilisée à la morgue de l’hôpital Sino-Guinéen. Sur place, le couple Bah a trouvé le Premier ministre, préoccupé lui aussi par cette mort, des membres du gouvernement et quelques politiques.
Le Président de la République, Alpha Condé, qui s’était rendu au chevet des victimes de l’accident, avait promis des sanctions « sévères » contre ceux qui sont à l’origine de l’accident ayant coûté la vie à Abdoulaye Bah et blessé quatre autres personnes dont Abou Kourouma de HADAFO Médias.
Amadou Tham Camara, patron direct du défunt journaliste, a promis de se constituer partie civile afin que ce crime ne reste pas impuni. Le ministère de la Communication et la Haute Autorité de la Communication (HAC), lui ont rendu hommage dans leurs communiqués respectifs, publiés à cet effet.
Abdoulaye Bah, sera inhumé vendredi prochain à Dinguiraye, chez lui. Mais avant, la nation lui rendra un hommage jeudi, 21 juin, au palais du peuple.
M’Bonet