Après la rentrée de Mouctar Diallo, président des NFD dans le gouvernement Kassory, un responsable de sa formation politique brise le silence. De passage dans nos locaux ce vendredi 29 juin 2018, Mamadou Bhoye Sall, membre du bureau exécutif national des NFD, coordinateur des antennes de l’extérieur et conseiller communal élu de la commune de Ratoma s’est confié à notre rédaction. Il s’est prononcé à la fois sur la rentrée de son leader dans le gouvernement, la déclaration de politique générale du gouvernement par Kassory et le retard de l’installation des conseillers communaux.
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Le leader de votre parti, Mouctar Diallo, a fait son entrée dans l’équipe gouvernementale dirigée par Kassory Fofana. Qu’est-ce qui a motivé cela ?
La motivation est simple, c’est le patriotisme. Quand votre pays vous fait appel pour pouvoir travailler et améliorer les conditions de vie de vos compatriotes, je pense que vous ne pouvez pas dire non. Le président des NFD a toujours lutté pour l’amélioration des conditions de vie de la population. Le chef de l’Etat et le Premier ministre lui ont fait appel pour participer, c’est ce que nous avons fait. Donc c’est cela la motivation principale. Nous allons apporter notre soutien au gouvernement, particulièrement à notre président au niveau de la jeunesse. Nous avons une population jeune avec tous les défis que vous connaissez aujourd’hui : manque d’emploi, l’immigration clandestine… donc c’est l’occasion pour nous d’apporter notre contribution pour résoudre ces problèmes dont notre jeunesse souffre.
Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale devant les représentants du peuple. Comment avez-vous trouvé cette politique générale ?
La déclaration de politique générale était bonne. Vous savez, Dr Ibrahima Kassory Fofana est quelqu’un qui connaît l’administration guinéenne. Avec le soutien du Président de la République, du gouvernement et surtout de l’ensemble de la population guinéenne, je pense que c’est une bonne politique. Avec l’apport de tout le monde, je crois qu’on y arrivera car nous n’avons pas droit à l’erreur. La réussite de ce gouvernement est la réussite de toute la Guinée.
Quatre mois après la tenue des élections communales, les conseillers communaux ne sont toujours pas installés. En tant qu’élu de Ratoma, que vous inspire ce retard ?
C’est une situation très déplorable. Dans tous les pays du monde, le développement c’est à la base. Nous avons fait des élections après tant d’années. Normalement, les conseillers communaux devraient être installés pour travailler à la base et contribuer au développement socio-économique de ce pays. Malheureusement, jusqu’à présent, cela n’est pas. Nous au niveau des NFD, nous demandons au gouvernement de tout faire pour appliquer les lois de la République. On ne peut pas gérer un pays d’un consensus à un autre. Le code révisé des collectivités locales donne 32 compétences aux conseillers communaux. Aujourd’hui le problème d’ordures devrait être géré par nos communes mais malheureusement les conseillers communaux ne sont pas installés.
Entretien réalisé par Mamadou Sagnane