Après l’étape les institutions d’enseignement pré-universitaires et technique, le bureau exécutif national du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), vient d’entamer le renouvellement de ses structures à la base au sein des institutions d’enseignement supérieur du pays.
A la différence des précédentes, l’étape de l’université Gamal Abdel Nasser, a été malheureusement empêchée par les forces de l’ordre sur instructions des autorités du rectorat.
Cette attitude du rectorat se justifierait, selon des enseignants rencontrés sur les lieux par la coïncidence avec l’affichage des résultats de fin de module. Des résultats qui pourraient provoquer des mécontentements dans les rangs des étudiants.
Alors ne souhaitant pas que le congrès soit pris à partie par des étudiants insatisfaits, le vice-recteur, aurait donc été amené à demander à la délégation conduite par M. Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLECG, de bien vouloir reporter le congrès pour vingt-quatre heures.
Rencontré juste après un court entretien qu’il a eu avec le vice-recteur, Aboubacar Soumah, a aussitôt confirmé la véracité de cette information au micro de notre reporter.
« Suite à la doléance du vice-recteur, nous acceptons de reporter pour seulement demain à 09heures, dans l’une des salles de l’Université Gamal et que cela soit entendu par l’ensemble des enseignants de cette université et par la même occasion, nous invitons tout le monde à venir massivement à la mise en place de ce bureau, qui va être notre représentation au niveau de cette institution d’enseignement supérieur », précise-t-il avant d’indiquer : « qu’aucune autorité n’a le droit d’empêcher un syndicat de tenir sa réunion ou son congrès dans l’enceinte d’une quelconque institution pour laquelle il travaille »
Le vice-recteur pour sa part n’a pas du tout daigné se prêter à nos questions comme pour dire que qui ne dit mot consent.
C’est ce samedi, en principe, que le renouvellement du bureau syndical du SLECG de l’université Gamal Abdel Nasser, est prévu.
Aura-t-il lieu ? là est la question !
Affaire à suivre.
Alhassane Fofana