La révocation de Paul Moussa Diawara et de Sékou Camara, de leurs fonctions pour malversations financières, sur instruction du premier ministre, semble être diversement accueillie au sein de la classe politique guinéenne.
Lors de sa traditionnelle assemblée générale extraordinaire de ce samedi, 09 mai 2018, qu’il a organisée à son, le parti: l’Union des Forces Républicaines (UFR), indique que le premier ministre est dans sa mission de bien sauvegarder les biens du pays.
« S’il y’a des malversations qui sont avérées et qui sont révélées à la suite d’audits, il est tout à fait logique que le Premier ministre demande à ce que les auteurs de ces malversations soient relevés de leurs fonctions et poursuivis. C’est ce à quoi on s’attendait. Je ne crois pas que cela soit quelque chose qui soit en dehors du cadre normal de son travail normal. S’il ne le faisait pas, c’est ce qui allait nous étonner, mais du fait qu’il le fait, je pense que cela ne doit étonner personne. C’est son travail », explique l’honorable Ibrahima Bangoura.
Cette croisade que Kassory Fofana entend désormais engager contre la corruption endémique dans le pays, suscite déjà un grand espoir dans la classe politique guinéenne.
Mais prudence, conseillent certains, car les autorités guinéennes sont réputées pour leurs effets d’annonces. Reste à savoir si véritablement le Premier ministre ira jusqu’au bout de son combat contre cette pratique devenue monnaie courante en Guinée.
Alhassane Fofana