Durant cinq (5) jours, une dizaine de médecins légistes inscrits au Diplôme Supérieur de médecine légale ont bénéficié d’une formation qui a pris fin ce vendredi 08 juin 2018, à Conakry.
Au cours de cette formation, des thèmes divers et variés ont été abordé. Il s’agit notamment de l’adaptation de la mort en milieu africain, l’autopsie médico-légale, la déontologie médico-légale et les agressions sexuelles.
L’objectif, selon le Professeur Hassan Bah, responsable du service médecine légale de l’hôpital national Ignace Deen, c’est d’abord de qualifier la formation en médecine légale. Puis,poursuit-il, harmoniser cette formation avec nos collègues français et pouvoir bien outiller les médecins guinéens afin qu’ils soient capables de répondre à toutes les questions médico-légales qui leur seront posées.
«Je pense qu’on a partagé un bon moment avec un Professeur très expérimenté et ça va beaucoup améliorer notre façon de travailler, On va mieux participer à la manifestation de la vérité dans nos différentes juridictions », témoigne Dr Ousmane Camara, l’un des bénéficiaires de la formation.
Selon Professeur Eric Baccino, médecin légiste au CHU de Montpellier (France), qui a entretenu ces médecins légistes guinéens, le présent atelier de formation est le résultat d’une parfaite collaboration avec le Pr Hassane Bah, pour essayer d’uniformiser la formation des médecins légistes guinéens.
Cette formation arrive à point nommé. Le déficit de médecins légistes est souvent senti dans les cours et tribunaux de la Guinée.
Alhassane Djigué