Abdourahman Sanoh, président de la Plateforme nationale des Citoyens Unis pour le Développement (PECUD) ne partage la décision du gouvernement d’augmenter le prix du carburant à la pompe. Jusque-là vendu à 8 mille, le litre d’essence passe à 10 mille francs guinéens.
«C’est une grande déception, il y avait d’autres mesures à envisager au lieu d’augmenter le prix du carburant pour permettre à l’Etat de faire face à ses problèmes de mobilisation de recettes. L’augmentation du prix du carburant ne fait pas la solution envisagée, d’autant plus qu’elle va avoir forcément des conséquences inattendues sur le prix des produits, et aussi en termes de dégradation sur le pouvoir d’achat», prévient-il au micro de mosaqueguinee.com.
poursuivant, notre interlocuteur a laissé entendre que des actions pourraient être prises par la société civile. «On va ouvrir des concertations, nous allons analyser la situation à un moment venu, mais ce n’est pas quelque chose à faire dans la précipitation et dans l’émotion», a-t-il confié.
Comme pour dire qu’avec cette augmentation du prix du litre à la pompe, c’est le plus difficile qui commence pour le nouveau gouvernement.
Saidou Bary