Malgré toutes les alertes de la classe sociale, le gouvernement guinéen ne s’est pas empêché de revoir le prix du carburant à la hausse.
Avec ce prix qui passe désormais de huit à dix mille francs guinéens à la pompe, le Groupe Organisé des Hommes d’affaires (GOHA), indique que cette décision du gouvernement aura sans nul doute des répercussions sur le prix des marchandises, singulièrement sur celui des denrées de première nécessité.
« Avec la souffrance aiguë de la population, cette augmentation n’était pas du tout opportune surtout en cette période de soudure. C’est comme-ci l’État n’avait pas pitié de la population. Tous les opérateurs économiques sont déçus du gouvernement parce que nous trouvons la décision très exagérée. Et à partir de maintenant la répercussion sur le prix des denrées sera automatique en ce sens qu’ils sont liés. Mais, nous ne serons pas d’accord qu’on dise que ce sont les commerçants qui rendent la vie chère, parce que nous n’accepterons pas que la mauvaise gouvernance soit mise sur le dos des opérateurs économiques», prévient Abdallah Chérif Haïdara.
Lors de cet entretien que nous avons eu avec lui, le président du GOHA a exprimé la solidarité de sa corporation vis-à-vis de toute initiative prise par la société civile et le syndicat en vue de contrer cette décision « unilatérale ».
Alhassane Fofana