C’est par un communiqué signé par le ministre des finances en collaboration avec son homologue de l’industrie et des directions techniques concernées, qu’il a été annoncé ce vendredi 13 juillet, un réajustement du prix du litre du carburant à la pompe en Sierra Leone.
Désormais, les consommateurs de l’or noir de ce pays devraient désormais débourser 8000 Leone, soit 11.500 GNF pour se procurer un litre d’essence à la pompe.
Ils voient ainsi le prix du carburant augmenter de plus de 30%, c’est-à-dire passer de 6000 à 8000 Leone en monnaie locale, sans que ça ne grésille au sein de l’opinion.
Tout comme en Guinée, l’argument a été aussi le même qu’en sierra Leone, celui du poids insupportable de la trop grande subvention de l’Etat à cette ressource vitale.
Pour l’heure, les populations de ce pays semblent bien s’accommoder à ce nouvel ordre établi, car elles n’en font aucune contestation.
Joint au téléphone par notre rédaction depuis la Sierra Leone, Mohamed Kamara, journaliste dans un média local témoigne : « très sincèrement, c’est à la station que j’ai été informé de l’augmentation du prix du carburant. Ici (NDLR : Sierra Leone), la décision est prise par les autorités conformément à la fluctuation à l’internationale, sans aucune concertation avec qui que ce soit, ce depuis très longtemps » a-t-il dit.
Il est alors évident, qu’avec cette décision des autorités sierra léonaises, il n’y a donc plus de pays limitrophes à la Guinée qui vendent moins cher le carburant.
La Guinée devrait désormais faire l’objet de grande convoitise de la part des consommateurs de ses voisins.
Est-ce donc une aubaine pour le pays qui a cessé de faire des subventions avec ce nouveau prix du carburant affiché à la pompe ? La question vaut tout son pesant d’or.
Ci-dessous, copie de la décision des autorités de la Sierra Léone :
Mohamed