Le secrétaire général de la Fédération Syndicale des Banques et Assurances de Guinée (FESABAG), Abdoulaye Sow, avait annoncé devant les médias que sa centrale Syndicale ne soutient pas la grève déclenchée par l’inter centrale CNTG-USTG suite à l’augmentation du prix du carburant.
Ce samedi, la secrétaire générale adjointe de ladite centrale, a pris part à une assemblée générale de l’intercentrale CNTG-USTG à la bourse du travail.
«Mon secrétaire général, Abdoulaye Sow, dit que la FESABAG, n’est pas concernée par ce mouvement. Je m’inscris en faux. Qui n’est pas concerné ? Tout le monde est concerné, parce que qui parle de banque parle des fonctionnaires, des vendeurs de piment, des cireurs de chaussures…, sans la présence du personnel, des gens, il n’y a pas de banque. Mon secrétaire général dit que l’inter-centrale USTG-CNTG, ne défend que des salaires d’un et deux millions que nous (FESABAG, ndlr) nous avons dépassé. C’est humiliant d’entendre ça de la bouche d’un leader qui a remplacé feu FOFANA», a réagit OLIANO Marie Yvonne Koumbassa, avant de assurer devant l’auditoire que les secteurs privés sont avec l’USTG et la CNTG.
«Nous sommes avec vous tant que nous sommes affiliés à notre centrale qui est la CNTG, nous sommes obligés d’adhérer», dira-elle.
Par ailleurs, la secrétaire générale adjointe de la FESABAG, dit être surprise de cette sortie de son secrétaire général, parce que, rapporte-t-elle, la FESABAG avait tenue une réunion à son siège pour dire que si l’Etat augmente un centime sur le prix du carburant, toutes les Banques et Assurances seront fermées. Ensuite, avant de mettre un terme a son allocution, elle lance un appel à la population, parce que, selon elle, cette affaire ne concerne pas que le CNTG et l’USTG.
«C’est une affaire nationale, je pense que même nos patrons sont touchés parce que même si tu es payé à un salaire d’un milliard, tes enfants qui devaient payer 5.000 francs guinéens pour leur transport vont payer 15000fg. Alors, qui n’est pas touché ? Alors, Sow Abdoulaye, reviens sur terre. Il faut que les syndicats guinéens se donnent la main pour barrer le chemin aux opportunistes, nous sommes les représentants des personnes sans voix», a conclu OLIANO Marie Yvonne Koumbassa.
Alhassane Djigué