Des activistes de la société civile protestant contre l’adoption de la loi sur la nouvelle CENI, ont fait irruption dans la salle où se tenait, ce jeudi 05 juillet, la dernière plénière de l’assemblée nationale guinéenne, au compte de la session des lois, qui s’est achevée aujourd’hui.
A la sortie de la clôture de cette session des lois, Ousmane Gaoual Diallo interrogé par des journalistes sur cette scène, a regretté le fait que ces jeunes n’aient pas eu un porte-parole pour s’adresser aux députés.
« C’est bien que la société civile et n’importe quel citoyen viennent chahuter les députés. Il ne faut pas le voir comme un mal. L’Assemblée nationale, n’est pas un camp militaire, c’est un lieu de débat. Personnellement, j’ai regretté qu’on n’ait pas trouvé un porte-parole parmi eux, pour lui donner la parole. Premièrement, ici les citoyens doivent pouvoir s’exprimer. Deuxièmement, ils doivent comprendre aussi comment est-ce qu’ils agissent. Ce que la société civile a fait, n’est pas à son honneur, parce qu’elle a beaucoup de mécanismes pour influencer l’élection dans notre pays », a réagi le député uninominal de Gaoual.
A rappeler que l’entrée inattendue de ces activistes, a créé une panique inhabituelle au parlement.
Mamadou Sagnane