Les forces sociales de Guinée, se plieront-elles à la mesure d’interdiction, plutôt de non-autorisation de leur marche de demain lundi ?
C’est une question qui occupe les esprits au sein de cette organisation composite et circonstancielle de la société civile guinéenne, qui est vent debout contre l’augmentation du prix du carburant, décidée par le gouvernement.
Selon un responsable de cette organisation, une réunion a lieu à cet effet ce dimanche matin, au siège de la PCUD.
Elle devra décider de quelle attitude tenir face à la mesure du gouverneur de Conakry.
Celui-ci, dans son courrier-réponse adressé aux organisateurs de cette marche, a indiqué qu’à cause de l’organisation du Hadj 2018 et des troubles que la marche de demain pourraient engendrer, celle-ci ne peut être autorisée.
Il a par ailleurs rappelé que la première marche qui s’est tenue le 10 juillet, à l’appel justement des forces sociales, a été ‘’ émaillée d’irrégularités’’.
Motifs suffisants aux yeux de Mathurin Bangoura pour ne pas autoriser la marche de demain lundi 16 juillet.
Que vont décider ces forces sociales ? Réponse dans la journée.
Demba