La marche des syndicats, a été bloquée, à partir du marché Niger, ce lundi matin, par des agents de la police, qui les ont dispersés à coup de gaz lacrymogène.
De retour à la Bourse du travail, le porte-parole de l’inter-centrale CNTG-USTG, a déclaré à la presse, qu’ils vont durcir le ton.
« Pour la première fois, on est en train de violer le temple des travailleurs. Mais nous allons porter plainte à l’OIT. C’est face à cette exaspération, que nous avons décidé de marcher vers la représentation du peuple qui est l’Assemblée nationale pour dire qu’on est en train de violer un des articles de la Constitution guinéenne qui est la liberté syndicale et la liberté de manifester. On avait d’armes que notre bouche pour dire 8.000 GNF le litre de carburant à la pompe. On nous a dispersés par des gaz lacrymogènes. Il n’y a plus de négociations possible avec la répression. Comme, ils ont préféré utiliser la force, nous estimons qu’il n’est plus question de négocier, nous allons nous retrouver maintenant pour bloquer tout le service minimum. Même les avions ne vont plus décoller », a-t-il déclaré.
Une réunion de crise est en cours ici à la Bourse du travail.
Nous y reviendrons !
Mamadou Sagnane