Mardi, 24 juillet, le ministre d’Etat, ministre Secrétaire général de la Présidence, Naby Youssouf Kiridi Bangoura, Porte-parole du Président de la République, était l’invité de ‘‘Espace Expression’’. Sujet principal du débat, la crise sociale qui secoue le pays depuis plusieurs semaines.
Durant toute l’émission, le porte-parole du Président de la République, le Ministre d’Etat, Naby Youssouf Kiridi Bangoura, n’a cessé d’exprimer la volonté du Gouvernement de demeurer au service des Guinéens et d’inviter ses partenaires privilégiés (les syndicats) au dialogue, afin de poursuivre ensemble l’aventure d’amélioration des conditions de vie de la population.
« Nous, le Gouvernement et les syndicats, avons été des partenaires de long cours pour améliorer les conditions de vie des populations, sans obérer ni la liberté syndicale ni l’autonomie de décision du Gouvernement… », reconnaissait le Ministre Secrétaire général de la présidence.
En reconnaissant que « La Guinée est un pays où l’autodénigrement, la dénégation de qualité de l’autre en face, nous a amené dans beaucoup d’impasse par le passé et risquent de nous coûter très chers si nous ne faisons pas attention », Naby Y. Kiridi Bangoura a appelé le mouvement syndical à ne pas tomber dans ce piège.
« Depuis 2011, le Président de la République, le Pr Alpha Condé, a pris l’option d’asseoir un partenariat stratégique avec le monde du travail. Ce partenariat a donné des résultats. Comme dans tout partenariat, il peut arriver des moments d’incompréhension. Mais, la seule issue que nous avons aujourd’hui, c’est de retourner autour de la table de travail… Je voudrais ici signaler l’engagement de Madame la président du Conseil économique et social, Hadja Rabiatou Serah Diallo, de Monsieur le Médiateur de la République, M. Saïd Fofana, qui, tous sont engagés, font des facilitations pour qu’on puisse retourner autour de la table de discussions. Parce que la force, et des syndicats et du Gouvernement, c’est autour de cette table là. Tout ce que nous faisons en dehors, nous perdons du temps, nous perdons de la confiance les uns aux autres. L’incompréhension s’installe et se structure. Je voudrais, ici, appuyer le travail de ces deux personnalités… et demander aux syndicats et à toutes les parties de revenir autour de la table de négociations. », lance le porte-parole du Président de la République.
Cet appel lancé semble avoir eu son effet. Contre toute attente, et avec la dextérité du Médiateur de la République, Mohamed S. Fofana, et de la présidente du CES, Rabiatou S. Diallo, le Mouvement syndical a accepté de revenir à la table de négociations, sans condition, bien qu’ayant grand espoir de persuader le Gouvernement à ramener le prix du litre de carburant à 8 milles GNF.
Cheick Diallo